Titre : Quand je serai grande, je serai artiste, comme ma maman
Auteur : Myriam Djait-Frolla
Illustrateur : Olivia Benoit
Genre : Une première lecture créative !
À partir de 5 ans
Éditions : Cordes de lune Éditions
Le 1er décembre 2024
Collection : Jeunesse
Résumé :
Kalya est en admiration devant le travail de sa maman qui est illustratrice pour des livres jeunesse. Elle aimerait bien, elle aussi,
être une artiste, mais dans quel domaine ? Pour le savoir, elle s’essaie à de nombreuses activités !
¤ Couverture souple féérique, par Olivia Benoit,
¤ 8 illustrations pleine page, en couleurs,
¤ 24 pages.
Avis sur le roman :
🌙 "✨ Avis et réactions des trolls :
"Les illustrations sont trop kawaii !" 🥰 (je confirme, elles sont trop mignonnes !)
"Mais maman, je le fais plus, de dessiner sur les murs !" (encore heureux … je me souviens d'avoir repeint et fait nettoyer aussi les meubles 😅)
"On peut vraiment tout tester, même des expériences qui explosent ?" 💥 (Toi, je ne te prête plus mes BD des profs mon fils 😅)
Autant dire que ce petit album a fait mouche auprès de mes trolls de 9 et 11 ans, qui ont trouvé ça trop court (preuve que ça leur a plu) et qui se sont pris au jeu des réflexions soulevées par l'histoire. Loin d'être un simple album illustré, c'est un joli tremplin vers le dialogue, les souvenirs, et même quelques débats animés !
Difficile d'évoquer cet ouvrage sans parler de ses magnifiques illustrations, qui ont totalement conquis mes petits lecteurs. le style manga colle super bien au message et les expressions de la petite Kayla en disent beaucoup (son regard notamment vers la fin de ses tests)
L'histoire, quant à elle, est une douce ode à la créativité et à l'exploration. Kalya, fascinée par le métier de sa maman illustratrice, décide d'expérimenter différents arts pour trouver sa propre voie. Un parcours aussi tendre que drôle, dans lequel chaque enfant pourra se reconnaître.
À partir de 3 ans si l'histoire est lue par un adulte, mais je le conseillerais principalement de 5 à 7-8 ans pour une lecture seul … même si, visiblement, il fait encore son effet bien après ! 😉
Un album poétique et inspirant, qui invite petits et grands à oser créer, tester, explorer… et peut-être aussi à éviter de repeindre les murs du salon (ou de la chambre) ! 🎨😆" 🌙
🌙 "Ce petit livre illustré est parfait pour intéresser nos tout-petits à la lecture, pour susciter leur curiosité. Les illustrations sont incroyables. On sent l'influence manga. Je replonge en enfance avec le club Dorothée en regardant ces dessins chatoyants. Mon coeur de maman est conquis. En s'identifiant à la petite Kalya qui cherche à explorer les choses comme les grands à travers ses yeux d'enfant et avec maladresse. Ici, nous découvrons que l'enfant a besoin de tester, qu'il se questionne et échoue. Pour autant, c'est ainsi qu'il se construit et découvre ses propres limites. C'est ainsi qu'il affirme ses goûts, qu'il défie l'autorité… Mais, surtout, c'est en faisant qu'il apprend, quitte à faire des bêtises ou à décevoir… Parce que grandir, c'est se confronter au regard de l'autre, échouer et déplaire. Ce n'est pas grave. Il n'y a pas d'erreurs, juste des apprentissages et avant de devenir à l'aise ou de maîtriser une discipline, il y a une période de découverte. Ce livre immerge les tout-petits dans un univers qu'ils connaissent et auquel ils peuvent s'identifier. Il déculpabilise et apprend aux enfants les vertus de l'échec. À lire, absolument et surtout à partager. Que souhaitent devenir vos enfants plus grands ? Pourquoi ? Et comment font-ils pour l'exprimer ? Ont-ils des dons ? Des questionnements ? Des peurs ? Ce genre de livre peut permettre d'ouvrir une discussion avec eux. " 🌙
🌙 "Quand je serai grande, je serai artiste, comme ma maman ! C’est ce que clame à qui veut l’entendre Kalya, l’héroïne de l’album jeunesse signé Myriam Djait-Frolla.
Quand je serai grande... je ferai/serai comme ma maman. Est-ce aussi simple que cela ? Kalya le pense avec une grande force ! Allez ! C’est parti pour un tour d’horizon de plein d’activités pour savoir là où elle est la plus forte en tant qu’artiste ! Elle essaie beaucoup de choses, à grand renfort de curiosité et d’énergie, mais tout ne se déroule pas vraiment comme prévu !
Dans ce livre, et à travers des préoccupations de petite fille qui veut devenir grande, c’est bien une question essentielle qui est abordée : celle d’un enfant qui interroge sa place au sein de sa famille, dans ce noyau si particulier que sont les parents. Bien sûr, ici, seule la maman est identifiée, puisque l’histoire aborde clairement la relation mère-fille et comment se construire, au départ par le phénomène d’identification. Et si la réponse se trouvait dans ses propres expérimentations, quitte à se tromper ? C’est par l’expérience – la sienne propre ici, pas celle des autres – que l’on apprend… et que l’on se trompe. Mais, est-ce si grave ? Non, du moment que l’on apprend de ses erreurs et qu’on les comprend.
Les histoires pour enfants sont très exigeantes : faire écho à l’univers et aux préoccupations du jeune lecteur ; aller à l’essentiel ; faire rêver, rire, réfléchir, grandir, sans pour autant donner de leçons ; favoriser les échanges avec les plus grands, etc. Je trouve que l’album de Myriam Djait-Frolla permet tout cela. De plus, outre les textes, les illustrations d’Olivia Benoit sont très parlantes. Elles complètent l’histoire, certes, mais elles sont aussi là pour favoriser l’expression et la description chez les enfants. Je trouve énormément d’énergie à Kalya, une gestuelle et des mimiques très expressives, un caractère déjà affirmé, mais positif.
Allez ! Soyez curieux, et permettez aux tout jeunes dévoreurs de livres qui vous entourent de l’être aussi. Le livre de Myriam Djait-Frolla est pensé pour les petits à partir de 5 ans, ça tombe bien ! 😊" 🌙
